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Amazon Prime Video complète son abonnement illimité avec de la location et de l’achat de contenus audiovisuels. L’offre s’appelle Store Prime Video et est élargie également à l’Italie, l’Espagne et l’Australie. Elle existait déjà aux Etats-Unis, au Royaume-Uni, en Allemagne et au Japon.
« Les films des plus grands studios internationaux comme Disney, Warner Bros., NBCUniversal, Sony, Paramount, Lionsgate pourront être loués ou achetés sur le Store Prime Video comme les titres récents Jumanji : Next Level et Joker disponibles dès maintenant », a précisé la plate-forme dans un communiqué.
L’avantage pour Amazon, c’est de s’affranchir un peu de la chronologie des médias qui ne permet pas de proposer des films récents avec une formule d’abonnement illimitée. De nouveaux longs métrages sortis cet automne font donc leur apparition, comme J’accuse ou Hors norme. Mais un rapide coup d’oeil permet de constater qu’il y a peu de titres phares et notamment français. Les tarifs sont classiques : environ 6 euros pour la location et 14 euros pour l’achat.
Un concurrent d’Apple TV +
Amazon Prime Video devient donc un service hybride et très complet, jouant à la fois sur le terrain de la SVoD et celui de la VoD, sans oublier de proposer des abonnements à des chaînes ou des bouquets payants. Il est donc aujourd’hui davantage un concurrent d’Apple TV que de Netflix ou Disney+.
Trois ans et demi après son lancement en France, Amazon a réussi à s’imposer sur un marché très concurrentiel. Il faut dire qu’il peut compter sur son vivier d’abonnés à son service Prime bénéficiant gratuitement de Prime Video. Ultime consécration, les opérateurs français ont commencé à l’intégrer dans leurs offres d’accès à Internet fixes ou mobiles. Le confinement devrait encore profiter au géant américain.
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